AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Crash Callaghan

méchant des bacs à sable.
Crash Callaghan

messages : 77

les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) Empty
MessageSujet: les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)   les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) EmptyLun 17 Oct - 21:48

les yeux dans le noir,
un joint au bord des lèvres,
les mains qui tremblent et les pieds qui battent,
le rythme d'une musique qui te trotte dans la tête.

t'es bien assis là,
dans l'obscurité.
t'es l'impression de toucher du doigt la liberté,
et puis y'a le ciel,
les étoiles,
elles avaient disparu avec la pluie,
et les intempéries,
mais elles sont revenues maintenant,
elles t'avaient manqué,
surtout ta préférée,
celle qui brille le plus,
celle qui l'illumine, le ciel étoilé.

tu l'as renommé,
maëlys
comme ta princesse disparue,
maëlys.
elle te manque,
plus que les étoiles même.
maëlys.
tu penses que tu la reverras plus jamais,
et tu maudis, celle à cause de qui t'es né.

soudain, un bruit te fait sursauter,
interrompant le fil de tes pensées.
une silhouette apparaît,
fine, gracile, docile,
c'est un chaton.
le plus mignon,
celui qui te donne envie d'oublier le malheur dans lequel t'es plongé,
celui que t'aimerais apprivoiser,
celui auquel tu t'efforces de résister.
Revenir en haut Aller en bas
Kitty Haines

Kitty Haines

messages : 17

les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) Empty
MessageSujet: Re: les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)   les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) EmptyMar 18 Oct - 0:30

aujourd'hui c'est l'anniversaire de papa et ton coeur de môme plein à craquer est à l'agonie. t'aurais pas dû venir mais t'es là quand même. t'es là, avec ta bouille de gamine et tes sourires caresses à essayer d'offrir tout le bonheur du monde et la chaleur que t'arrives pas à ressentir ce soir. c'est l'hiver à l'intérieur, il neige sur tes entrailles, il pleut du sel sur les plaies calfeutrées que personne ne voit mais t'es là. Tu te glisses au foyer qui est plus gris et brun que jamais derrière tes opales et t'évites les rouges, les rougeoyants, les fumants, ceux que t'as envie d'aider sans jamais oser. ceux qui te font peur. t'éludes jamais rien normalement, kitty, mais toi aussi, t'as le droit de flancher même si tu le sais pas. tu peux laisser tes jambes fluettes se dérober et attendre qu'on te ramasse, qu'on te recolle au lieu de t'esquinter auprès de ceux qui te méritent pas toujours. mais toi, t'as en horreur ces vilains jugements, tu penses que l'humain est bon et que tout le monde peut être sauvé, t'aimerais suturer les coeurs en miette et coudre les âmes déchirées. et tu le fais, un jour après l'autre, ce soir comme hier. papa serait fier, tu le sais et c'est ce qui te pousse à continuer quand t'as le souffle coupé sous un chagrin que tu t'autorises pas à ressentir. pas parmi eux, qui ont pour ombre la détresse. la vraie. celle qui est plus noire que les ténèbres et qui te laisse un goût de cendres au bout de la langue, quand t'y penses. la soirée avance, te file entre les doigts et tu sais que tu devrais rentrer t'occuper de maman, que t'imagines engluée dans sa peine comme dans du mazout. elle a besoin de toi, elle aussi. mais tu peux pas te résoudre à t'en aller... tu ne l'as pas vu. tu l'as cherché pourtant, tu le cherches toujours, même dans les rares instants où t'y penses pas. c'est inconscient, aussi naturel qu'une respiration. t'inspires, t'expires. t'entres dans une pièce, t'es fébrile en imaginant sa silhouette furtive. même mécanisme. tu l'as dans la peau. c'est arrivé comme ça, sans prévenir. la pulpe de ses doigts a effleuré ta peau brièvement, une seconde tout au plus, et ça a suffi pour provoquer l'onde de choc. t'as juste besoin de le voir, de t'assurer que ça va, t'as envie de l'aider, de lui parler, même si t'oses pas toujours. mais partir sans l'avoir aperçu, ça c'est trop dur pour toi. tes petits pas feutrés de ballerine te font voguer d'une pièce à l'autre et finalement, t'oses. t'oses demander de ta voix fluette si quelqu'un l'a vu. une fille te répond d'un signe de tête. elle te montre le jardin et il y a quelque chose dans son sourire, un détail reptilien, qui fait rosir tes joues. elle sait, c'est sûr et ça la fait marrer. tu balbuties un merci enroué et retient tes jambes roseau de bondir, de courir, jusqu'à lui comme dans un film en noir en blanc. tes préférés, là où les héros magnifiés n'ont jamais peur de s'aimer et de se dire les mots qui chassent tous les tracas. l'obscurité t'avale mais tes opales chimériques le dévorent des yeux. c'est facile, il est toujours entouré d'un halo couleur argent liquide, froid mais brillant. il a jamais été rouge, crash, même si son surnom l'est. rouge et dur. tu l'as tout de suite vu bleu, un bleu nuit, profond, majestueux, le bleu d'un ciel étoilé mais dans le sien, elles sont absentes. et toi, t'aimerais arracher les tiennes, toutes celles qui se tapissent sous ta peau, derrière tes sourires, et puis lui offrir, les coller sur sa voûte céleste pour la teinter d'argent comme le halo qui grandit autour de lui, au fur et à mesure. comme une proie craintive, tu l'observes à distance mais t'as pas peur. c'est juste que t'oses pas, empêtrée dans ta réserve délicate et un peu grotesque. kitty, t'es pas de ce monde, t'es pas née dans la bonne génération, t'es trop précieuse, trop éthérée, t'as peur de rien et puis de tout à la fois. à l'écrit ou derrière le filtre de tes paupières, t'es sublimée. tu oses. tu lui as déjà dit qu'à ses côtés, t'as le souffle court, que ton palpitant danse pour lui et qu'il pourrait te demander n'importe quoi, tu le ferais. tu lui dis aussi que t'aimerais juste lui prendre un main et puis plus jamais la laisser partir, même si c'est bête, même si c'est naïf. mais sous ta plume, tout est plus facile et t'amorces un pas en arrière, un minuscule pas timoré, de reddition. non. non. alors t'avances, finalement, c'est le bordel à l'intérieur, il y a ton coeur qui tambourine une mélodie silencieuse, qui crie sûrement son nom et tu t'assois à côté de lui. à distance respectable, raisonnable. mais tu sais que si tu tendais la main, juste un peu, tu pourrais l'effleurer et ça te plaît. je te cherchais. tu souffle ça avec la légèreté d'un papillon et tu ne sais pas trop ce que tu cherches, si ce n'est son regard troublant de tes prunelles qui ont le bleu du ciel. je...je te dérange pas ? tu sais pas quoi dire, t'as les mots au bord des lèvres mais ils n'osent pas en dévaler la courbure insolente. ils restent là, en suspens, comme toi t'es là, suspendue à son souffle, à sa voix, à ses gestes, à essayer de l'envelopper dans ta bulle de couleurs, de douceur et de tendresse.
Revenir en haut Aller en bas
Crash Callaghan

méchant des bacs à sable.
Crash Callaghan

messages : 77

les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) Empty
MessageSujet: Re: les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)   les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) EmptyMar 18 Oct - 1:06

celui que tu finirais par abandonner,
décevoir, c'est déjà arriver, ça ne doit pas recommencer, jamais.
craque pas, craque pas, craque jamais.

tu sais qu'elle vient pour toi, t'entends les bruits de couloir, tu vois les regards, t'ignores ces bâtards, ils savent rien, ils savent pas, ils seront pas, y'a rien eu, qu'un toucher, une seconde, ça a explosé c'est vrai, ça t'a incendié c'est vrai,

mais y'a rien.
rien, rien du tout.

tourne la tête qu'elle te voit pas, tourne la tête, mais elle t'oublie pas, elle s'échappe pas, candide mais pas stupide, elle s'approche un peu féline.
je te cherchais. les mots frappent tes tympans, te réduisent à néant. tu me cherchais pas non, tu veux lui dire, lui faire gémir. lui faire pleurer, pour qu'elle comprenne que c'est pas une bonne idée, vas t-en, tu veux hurler, dégage, tu veux craquer, t'es trop prêt, tu vas t’effondrer, éloigne toi avant que ton âme noircisse chaton, éloigne toi avant que mon âme te noircisse chaton.

les âmes c'est contagieux, les peines c'est contagieux. les douleurs, les aigreurs, les erreurs. et toi t'es remplis d'elles, remplit d'haine.

tu détournes les yeux, elle brille chaton, elle irradie chaton, elle t'éblouie chaton. couleur dorée, couleur caramel, couleur soleil, qui réchauffe ta peau de ses merveilles et t'aimerais la toucher et t'aimerais y goûter, mais tu te laisseras plus tenter.

maëlys, maëlys, maëlys scandent tes pensées.
maëlys, maëlys, maëlys, ça tambourine dans ton cœur,
sa pulse dans tes veines, plus jamais désir avant avenir, plus jamais chaire avant être cher. plus jamais un corps, plus jamais des mains, plus jamais des doigts qui te font du bien. plus jamais des lèvres, plus jamais des yeux, plus jamais des mots, qui te font monter la-haut. le paradis, c'est ton enfer. le septième ciel, c'est ton cauchemar.

je...je te dérange pas ?
elle parle encore, elle parle trop fort,
elle vas réveiller ton cœur,
elle vas réveiller la douleur,
elle vas effrayer le malheur et t'es si bien enfouit dans cette bulle de terreur.

chut. mot doux. la ferme. mots durs.

enfuis-toi, pourquoi tu t'enfuis pas?
Revenir en haut Aller en bas
Kitty Haines

Kitty Haines

messages : 17

les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) Empty
MessageSujet: Re: les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)   les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) EmptyMer 19 Oct - 20:47

t'es là. et t'es pas là à la fois. t'es perdue dans l'océan bleu nuit qui te glace les os mais te réchauffe le coeur, t'es noyée dans ses yeux qui reflètent le rougeoiement d'une flamme, t'es empêtrée dans la labyrinthe de ses traits. tu crois que tu l'observes timidement, doucement, discrètement mais si ta tendresse est reine, toujours, ta réserve s'est fait la malle et tu le détailles sans réserve, de tes prunelles caressantes qui aimeraient toucher, effleurer au lieu de se contenter de regarder. tu voudrais bien ressentir la lame de fond de la première fois, la décharge au bout de tes doigts et le courant électrique le long de ta colonne vertébrale, jusqu'entre tes reins. c'est le bordel complet à l'intérieur de toi, un bazar sans nom sur lequel t'es incapable d'en mettre un même si tes études scientifiques, médicales, devraient y arriver. c'est qu'une réaction chimique, deux gaz inflammables qui se heurtent et s'échauffent. c'est ce qu'on appelle désir mais toi, tu ne sais pas vraiment. tu ne connais que les baisers froids d'un premier amour étiolé, les sourires sur les bancs publics et l'indifférence méprisante en privé. dieter, il voulait une fille comme il faut. une fille de l'école privée, comme lui, une fille qui plairait à monsieur le banquier et il a choisi la facilité. toi. tu le sais au fond, t'es pas aussi candide qu'on le dit, tu préfères seulement fermer les yeux très fort et puis oublier. mais dieter c'est qu'un fantasme de môme, le prince charmant que t'attendait en soupirant devant son beau visage et puis c'est tout. tu le réalises maintenant que le portrait de crash t'hypnotise malgré la pénombre, malgré la fugue de ses yeux qui t'évitent. dieter, il te fait pas battre le coeur aussi fort, il te file pas le tournis rien qu'à imaginer ce qui pourrait se produire, il te donne pas envie de toucher et d'être caressée en retour. il déclenche pas des ouragans et des tempêtes à l'intérieur, que ton esprit soleil essaye tant bien que mal de sécher, de tempérer. avec crash, en silence dans ce jardin, t'as l'impression d'être une funambule et de danser sur la corde raide. tout a l'air possible et rien à la fois parce qu'à chaque petit pas, tu sais que tu peux tomber et te briser les os. et c'est ce qui arrive. ses lèvres s'entrouvrent et tu les fixes, tu t'accroches à son souffle et laisse un sourire doux poindre sur tes pulpeuses. il est rien que pour lui et lui aussi, a quelque chose rien que pour toi. des mots. des mots qui font mal et te font vaciller, petite poupée de chiffon. tu trembles, là-haut sur ta corde, emportée par le vent. tu trembles sur tes jambes roseaux trop fines pour la vie mais tu ne tombes pas. tu baisses un regard trouble, blessé, humide de sels marins qui affluent toujours trop vite. tu mords ta lèvre qui palpite, qui tressaute, et tu fixes tes genoux, les poings serrés sur le tissu de ta robe. la ferme. ça résonne en toi et tu écoutes. t'es docile, toujours. tu ne sais pas dire non, tu ne sais pas contrarier les autres, toi tu sais seulement te plier en quatre, en cent, en miettes pour les satisfaire, pour leur plaire, pour les aider. crash demande le silence de sa voix vibrante qui te déclenche un frisson coupable et c'est ce que tu lui donnes. mais tu ne bouges pas. tu restes là, à attendre tu ne sais quoi. peut-être la fin. peut-être qu'il s'en aille avec un morceau de toi, un petit bout d'âme ou de coeur qui manquera à ta mécanique interne. tu retiens même ton souffle, jolie môme, comme si ta respiration délicate, à peine perceptible, pouvait le gêner. t'es aux aguets, t'as le corps tendu, arqué, prêt à bondir comme un faon apeuré. mais t'as pas peur de lui ça non, jamais. tu crains qu'il s'en aille et qu'il te laisse là, seule sans lui. les minutes s'égrènent, la lueur du joint s'estompe et puis s'éteint et toi t'es toujours là. toujours en silence. et finalement, tu entrouvres tes jolies lèvres de gamine parce qu'il faut que tu rentres bientôt. et t'as pas envie de partir comme ça, t'as pas envie de l'abandonner à son mal-être, à ses pensées charbon, pas quand tu peux les chasser ou du moins essayer. ma maman aussi elle fait ça. rejeter. tu t'exprimes de ta petite voix qui aimerait mais n'ose pas, qui voudrait être carillon et mélodie mais n'est qu'une ou deux notes perdues dans l'immensité d'une partition. t'oses enfin relever ton regard qui n'est que candeur et douceur sur le visage de crash. et elle est très malheureuse. tu souffles ta confession vulnérable et tu glisses ton coeur entre ses doigts. tu te livres, tu t'offres et t'espères qu'il le fera en retour mais tu lui offres surtout l'opportunité de le broyer d'un poing rageur. crash, tu sens qu'il est malheureux, qu'en lui, c'est plein de cendres et de vilaines toiles d'araignées et toi t'aimerais t'y avancer, t'y lover et tout nettoyer. t'aimerais cajoler son corps et son coeur, caresser son âme et lui montrer ce que tu vois, toi. du bleu nuit et bientôt, tout bientôt, des tas d'astres brillants accrochés là-haut, au firmament de son esprit. et en attendant, tu déposes brièvement ta main sur la sienne, avec la grâce et la légèreté d'un battement d'aile. d'un papillon. d'un colibri. t'oses à peine, tu sens une tension infinie peser sur ta peau qui touche la sienne et qui te brûle. qui te brûle d'une chaleur qui te serre la gorge et te coupe le souffle. t'as pas envie de retirer tes doigts. t'aimerais qu'ils restent là, infiniment, lovés dans les siens. mais ça non plus, t'oses pas. tu te contentes de frôler quand tu voudrais posséder. et ta propre volonté t'effraie.
Revenir en haut Aller en bas
Crash Callaghan

méchant des bacs à sable.
Crash Callaghan

messages : 77

les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) Empty
MessageSujet: Re: les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)   les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) EmptyJeu 10 Nov - 20:22

mais non, elle reste plantée là, la gamine.
et toi, t'as les yeux rivés sur le ciel
à défaut de les avoir rivés sur elle.

tu sais que si tu la regardes, tu résisteras pas. finalement y'a ton joint qui prend fin, plus de fumée, plus rien pour t'éclairer à part les cheveux blonds cendrés de l'enfant penchée vers toi. mais tu refuses, ferme les yeux plus forts, laisse tomber le cylindre sur le béton froid et crispe les doigts dans l'herbe mouillée.

mais pourquoi est-ce qu'elle dégage pas? elles ont peur les filles comme elle d’habitude, elle craigne le méchant loup. elles s'enfuient, s'en vont, brebis apeurées. et tu les laisses filer, l'enclos pas fermé. le cœur ouvert, blessé. et puis normalement tu t'en fous, tu les regardes même pas alors qu'elles courent loin de toi,
t'es soulagé,
satisfait,
le sourire carnassier.

mais elle se serait différent, parce qu'elle a touché quelque chose à l'intérieur de toi, allumée une braise qui s'est transformé en flamme et maintenant le feu est ardent
et t'as peur qu'il se consume si tu l'arrêtes pas.

alors tu serais crash saigné,
crash brûlé,
mais tu serais crash comblé.

sauf que t'as pas le droit, tu te les interdis y'a des années et les promesses plus jamais elles seront brisées, éclatées, déchirées comme du vulgaire papier. tu tiendras jusqu'au bout même si celui-ci paraît bien loin quand la blonde d'un mètre cinquante se penche encore plus près. quand tu sens presque son souffle sur ton visage, quand t'as envie de lui demander de s'approcher. de t'embrasser. de juste te toucher,

t'exploser,

de te détruire à coup de pied,
à coup de poing,
à coup de reins.

rien que l'idée te fait frissonner. tes pensées ont un penchant pour le péchés. mais t'es plus fort que ça, plus que fort que tout, plus fort que toi. ma maman aussi, elle fait ça. tu devrais pas l'écouter parler et pourtant tu le fais, et comme un con piégé, tu te retrouves à te questionner, intrigué, tu veux en savoir plus sans pouvoir demander. finalement, elle capitule, s'attend pas à ce que tu dises quoi que soit. et elle est très malheureuse. tu sens ses prunelles qui s'attarde sur tes épaules crispées, sur ton profil contracté, sur tes yeux encore fermés.

est-ce que t'es malheureux toi? t'as les étoiles pour pleurer. t'as la santé, la vie devant toi. le droit de te plaindre? tu crois pas. pourtant tu le fais. et tu regrettes le passé comme si y'avait moyen de l'arranger. et alors que tu t'enfonces dans les méandres de tes mauvais souvenirs, une plume se pose sur ton épiderme. c'est doux,
vivant,
suspect.
les paupières qui battent, qui s'ouvrent,
qui trouve ta main.

le cœur qui panique. les yeux qui touchent ta silhouette. mais qu'est-ce que tu fais? trop choqué pour que la voix soit forte, trop surprit pour oser crier, ça pourrait réveiller les curieux et sous leurs yeux
y'aurait trop de contact.
trop de spectacle,
et toi t'es pas un homme de théâtre.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) Empty
MessageSujet: Re: les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)   les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton. (krashy)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» le chaton et la danseuse. (kitty)
» (f/libre) comme si elle avait jamais douté de la beauté du monde.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LES JOURS SOLITAIRES :: east of eden :: le foyer. :: le jardin.-
Sauter vers: