|
|
east of eden |
---|
|
il fait parfois tout gris, on entend parfois des cris. les larmes créent de la buée sur les vitres, on déambule dans les couloirs, on essaie de garder espoir. on s'évite souvent à tout prix, ou on se sert, cœur contre cœur, pour se sentir encore en vie. on est perdus dans ce tourbillon infernal, du flou au yeux, du vague à l'âme. on est au foyer, entre les murs roses et les tableaux aux milles couleurs, qui sont un peu menteurs, d'ailleurs. nos pensées sont peintes de noir et de blanc, comme les murs de nos passés, et c'est comme ça, tout simplement.
| | |
francfort bouillonnante, francfort l'étonnante. les quartiers riches ou les murs cassés, les petits rires ou les visages frappés. murs uniformes, murs tagués, pierre gravée, trace laissée. les pieds qui foulent les sols gris, les corps qui se bousculent, et les mots qui se perdent comme des avions de papier. il y a le bonheur, il y a les rancœurs et le mal au cœur. il y a les sourires, il y a le meilleur, puis il y a le pire. les lames argentées, les lourds pistolets, les balles qui s'élancent entre les doux vents, parfois dans les murs, parfois dans les gens. poussière au sol et sang séché, bouteilles de bière sur les pavés, murs colorés, buildings immenses et grands marchés, il y a vraiment de tout, vous savez.
| | |
les souvenirs sont flous, un peu essoufflés. les passés sont parfois écorchés, ou parfois bercés par les sourires et les mots doux. le temps d'une fois, retrouver les moments d'antan, redécouvrir les gens ou les endroits d'avant. dans les larmes ou les rires, juste se souvenir, se souvenir d'un passé qui nous a forgé et qui vit encore dans nos esprits cassés.
| |
| |
|