bad game. (ciàn)

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le chant des oiseaux. c'est ça qui avait attiré israa dehors. elle s'était laissé guider par leur chant. abandonnant le petit groupe avec lequel elle avait passé toute sa matinée. et la voilà allongée sur une table au milieu du jardin, observant le ciel, sa tête reposant sur son sac. sac contenant tout et n'importe quoi. de la bouffe, diverses boissons, une brosse à cheveux, des tampons et un rouge à lèvres devait bien traîner dans l'coin. elle s'ennuyait à mourir. alors elle soupirait. lourdement. pour que les gens autour comprennent qu'elle ne s'amusait pas. mais personne ne passa. il n'y avait pas un chat dehors.
le ciel gris. ça avait dû décourager tout le monde.
quand elle se redressa, assise en tailleur sur sa table, elle laissa ses prunelles parcourir les alentours. et elle repéra quelqu'un. ciàn. elle le reconnaissait de loin. et sans aucune difficulté. chaque silhouette était particulière. aucune ne se ressemblait vraiment dans l'coin. personne ne voulait ressembler aux autres. se distinguer à tout prix.
à pas de velours, israa se rapprocha de lui et une fois à sa hauteur, elle bondit quasiment pour s'asseoir à ses côtés et créer un effet de surprise. spéciale comme fille. "bon, tu bouges ton p'tit cul et on va aller s'amuser un peu." si on ne connaissais pas israa, on aurait pu croire qu'il s'agissait d'une question. mais c'était loin d'en être une. alors à peine assise, elle se releva, son sac dans une main, prête à tirer ciàn de l'autre s'il refusait. elle voulait s'occuper. et elle avait déjà tout un programme dans un coin de sa tête. programme en compagnie du jeune homme, évidement. elle allait s'amuser. enfin, ils allaient s'amuser. mais israa, elle avait la réputation d'avoir des idées bizarres de temps en temps. certains disaient que tout ne tournait pas rond là-haut. c'était peut-être vrai après tout. mais elle n'en avait rien à foutre de ce qui pouvait bien être dis sur elle. ça lui passait au-dessus. et du haut de son petit mètre soixante-dix, pas mal de choses lui passait encore au-dessus.

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pour cián, le soleil était fait pour éclairer les hommes quand les démons de la nuit venait les retrouver étant le jour, et le soleil étendait ses bras comme une folle étreinte sur le corps recroquevillé du jeune homme. Il était assis contre un mur, il goûtait les derniers instants de la matinée avec toute la passion qu'on pouvait mettre dans ce passe-temps. Puis le ciel se couvrit, et le soleil disparu, le laissant seul dans l'extérieur. Cián frissonnant, car l'astre le réchauffait. Il se sentait nu, car il le couvrait du regard des autres. Il vit vaguement de loin une fille allongée sur une table qui semblait profiter tout comme lui du temps mais il n'y avait plus de soleil et le jeune homme vit qu'elle bougeait de son perchoir. Il ferma les yeux et réfléchi. A tout à rien, il ne savait pas trop, mais il savait qu'il pensait. Il entendait pas les pas taquins qui s'approchaient et sursauta lorsqu'Israa vint s'asseoir. Il ne l'avait pas entendue approcher et il se doutait qu'elle l'avait fait exprès. Pour le plaisir de l'énerver. Il ne protesta pas. Comme à son habitude la jeune fille le houspilla et lu ordonna d'exécuter ses ordres. Il soupira, lui qui voulait rester profiter du dehors. non, je n'ai pas envie de me lever. il avait du mal à refuser des choses à Israa mais aujourd'hui, ça allait changer. Il planta ses yeux dans ceux, délicats, de la vilaine, et lui sourit. non, belle Israa. peut-être qu'il regretterait ces paroles. Peut-être. Pour l'heure, il était convaincu qu'il allait passer une belle journée sans incommodations, comme dirait son frère. Si le soleil revenait, il s'endormirait, et il oubliera la demoiselle et ses idées folles.

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ciàn qui sursaute. et un sourire naquit sur les lèvres pulpeuses de la demoiselle. parce que c'était l'effet qu'elle voulait faire. le prendre par surprise. lui foutre les pétoches pendant au moins deux petites secondes, sans même devoir parler. ça la faisait marrer de foutre la frousse aux autres comme ça. mais elle détestait qu'on la prenne ainsi par surprise.
alors elle se pose à ses côtés juste le temps de parler avant de se remettre debout. ses yeux se perdirent un bref instant sur le ciel. à la recherche de l'astre solaire qui semblait bien caché derrière ces nuages puisqu'elle n'arrivait même pas à distinguer exactement l'endroit où il se trouvait actuellement. elle s'attendait à entendre ciàn se lever. ou au pire, l'entendre soupirer sans pour autant répondre. mais il refusa de se lever. ses sourcils se froncèrent. contrariée. elle voulait qu'il se lève. là. maintenant. et qu'il vienne s'amuser avec elle. une gamine incapable de s'occuper toute seule. voilà ce qu'elle est israa. mais elle ne le cache pas. contrariée et même l'adjectif qu'il avait ajouté avant son prénom ne suffit pas à la faire reprendre son air habituel. enfin pas bien longtemps. mais un sourire passa très rapidement sur ses lèvres. juste avant qu'elle ne se tourne vers lui pour lui faire face. "mais aller. bouge toi. tu vas pas rester assis par terre toute la journée ! c'est même pas confortable le sol d'ailleurs." elle laissa ses lèvres se pincer l'une contre l'autre. elle n'allait certainement pas le laisser gâcher ses plans. israa glissa alors la bretelle de son sac sur le haut de son épaule avant de se baisser très légèrement vers ciàn, déposant ses mains autour de l'un des bras du garçon. "aller lèves toi. j'ai tout prévu en plus, on va s'marrer. et t'as pas le choix de venir d'ailleurs." elle tira alors doucement sur son bras, simplement pour lui faire comprendre qu'elle ne le lâchera pas de si tôt.

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d'un part, il n'avait pas d'ordres à recevoir d'elle. ensuite, il n'avait pas envie de bouger et ce ne serait pas israa qui allait le déranger pour qu'il exécute ses désirs et lui rende satisfaction. il allait lui rétorquer qu'il n'était pas son chien mais israa le prit de court. si, le sol c'est confortable, plus que toutes les tables du monde et que son sac à main débile, qu'elle manie comme une épée. il n'aimerait pas se prendre ce sac dans la figure, ça risque de faire mal. d'abord, elle devait avoir pleins de choses inutiles là dedans, elle a pas besoin d'un sac au foyer. tant pis pour elle s'il l'a vexerait, mais c'était décidé, il n'irait pas avec elle, et qu'importe s'il pleut, s'il vente ou neige, il resterait là avec les oiseaux. elle passa ses mains autour de son bras et cian attendit qu'elle ait fini de le supplier pour se dégager. il fronça les sourcils et décida de lui faire comprendre que c'était non. ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. j'ai dit non, un point c'est tout. tu ne vas pas me traîner je ne sais où contre ma volonté, c'est clair ? il entoura le bras d'israa de ses doigts et les noua autour d'elle. laisse moi tranquille israa. il se détourna d'elle, et puis fut prit de remords. la pauvre, et s'il la faisait pleurer ? et s'il avait commis l'irréparable ? au pire, elle trouverait bien quelqu'un à malmener, elle n'avait pas besoin de lui. elle pouvait aller voir ailleurs s'il y était. torturé, il pensa aux pires scénarios. israa pouvait aller se plaindre aux dirigeants du foyer, et il serait expulsé pour sa méchanceté. israa pouvait aller dire à tous les camarades du foyer que cian était le pire des ratés, qu'il n'avait pas de tripes. elle pouvait dire qu'il avait peur d'elle. elle pouvait dire pleins de choses qui le nuiraient. il se retourna vers elle, et ses prunelles se mirent à tressauter.

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israa, elle se baladait avec son sac juste parce qu'elle n'avait pas assez de place dans ses poches et que la majorité des choses que contenait son sac pouvait lui servir au cours de la journée. elle n'aurait juste pas à courir jusqu'à sa chambre pour choper l'objet convoité. elle avait tout sous la main. enfin, presque tout. mais elle ne frapperait jamais personne avec ce sac. enfin, elle ne frapperait pas ciàn avec ce sac. parce que ciàn, elle l'aime bien. même si il semble vouloir lui tenir tête aujourd'hui. et puis, elle avait pour règle de ne pas frapper les personnes affaiblies physiquement. et inutile de préciser que l'amputation de ciàn l'affaiblissait considérablement sur le plan physique.
les yeux dans les yeux, elle souffla durement. "tu sais très bien que je serais capable de te traîner pour que tu me suives. mais dans les escaliers, ça risque de faire mal." elle laissa ses doigts autour du bras du jeune homme sans pour autant bouger. attendant simplement qu'il reporte son attention sur elle, sans même réellement prêter attention à l'expression qu feignait désormais son visage. elle était loin de s'imaginer qu'il avait envisagé des tas de scénarios dans lesquels elle lui causait des ennuis. mais si ça pouvait permettre de le convaincre, elle ne s'en plaindrait pas. "aller, s'il te plaît. j'm'ennuie moi là." et elle lui faisait les yeux doux. littéralement. elle battait des cils en laissant ses lèvres afficher une petite moue. elle ne savait pas vraiment si ça allait fonctionner. elle n'avait pas pour habitude d'essayer ce genre de technique. qui ne tentes rien n'a rien. alors autant essayer. elle finit même par relâcher le bras de ciàn, venant croises ses propres bras contre sa poitrine. "j'te laisserai boire ce que tu veux et refuser deux défis. j'fais un gros effort là. tu peux pas refuser. en plus, j'ai personne d'autre avec qui m'amuser. personne ne veut jouer à ce jeu." elle ne le quittait pas des yeux, se mettant accroupis pour se retrouver à sa hauteur.

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maintenant, il avait envie de frapper israa, de crier et de l'insulter, de lui vomir ses tripes sur le haut et toutes ces scènes horribles où l'on se sent un implacable justicier. il en avait marre d'elle, elle n'avait qu'à aller voir son ananas. tu n'as qu'à aller folâtrer avec ton ananas. il cracha ces mots sans regrets, et même si elle le suppliait, même si tout, voilà, il n'en aurait cure. puis elle posa les conditions. au début, cián n'écoutait pas, il n'avait pas besoin de l'écouter pour savoir qu'elle piaillait à tout vas. mais les mots laisserai et ce que tu veux, ç'aurait été dommage de les laisser passer. il regarda israa et leva un sourcil. ces conditions me semblent acceptables. il sentit qu'elle allait crier victoire. mais il n'empêche que je n'ai pas envie. oh, et puis, elle avait raison, on s'ennuyait ici. et cela pourrait être drôle de... il rit, avant de parler. je veux bien m'amuser avec toi. il glissa des doigts dans les cheveux d'israa et pensa avec satisfaction que si l'ananas était là, il n'apprécierait pas. il voulait s'amuser, elle aussi, bien, il s'amuseront. tout en enroulant le belles boucles de la jeune fille autour de ses doigts il brisa le silence. je veux bien à condition que moi aussi je t'impose des défis et que tu ne puisses rien refuser. il rit ensuite, et se dit que la journée allait être merveilleuse.

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en entendant les premières paroles de ciàn, israa se mit à rire. un vrai rire. parce qu'il avait lâché ces quelques mots sèchement. il les lui avait simplement balancé à la figure. comme ça. d'un coup. et ça la faisait marrer. "quoi ? t'es jaloux ? et lui non plus il voudra pas v'nir jouer. ou on va s'engueuler bêtement." quand elle posa ses conditions, elle ne remarqua même pas que le jeune homme ne l'écoutait pas, du moins dans un premier temps. et quand il prit parole, un large sourire étira les lèvres de la belle brune. elle avait gagné. et alors qu'elle allait se redresser pour l'entraîner avec elle, il prononça des mots qui effacèrent d'un coup son sourire. une fausse joie. rien qu'ça. elle en avait l'habitude la p'tite. parce que c'était pas la première fois qu'on lui faisait l'coup. ni même la dernière d'ailleurs. "t'en nul ciàn. c'était même pas drôle." accroupie, elle laissa un énième soupire franchir ses lèvres, son regard ne quittant pas celui du garçon. elle le laissa jouer avec ses boucles sans bouger. de toute manière, si elle bougeait, elle se retrouvait le cul au sol. elle ne se doutait pas un seul instant des pensées qui traversaient l'esprit de ciàn. qu'il se serait amusé de voir anas arriver. elle, ça ne l'aurait pas fais marrer bien longtemps. à moins qu'elle aurait fini par en jouer. sait-on jamais.
israa, elle attendit la suite. parce qu'elle savait qu'il y aurait une suite. il n'allait pas accepter comme ça. sans poser lui aussi des conditions. et elle comprenait totalement. puisqu'elle aurait fais la même chose. autant en tirer partie après tout. alors israa, elle hocha vivement la tête. "ça marche. mais ne me demande pas de sauter du toit. j'veux pas mourir. j'suis encore un peu trop jeune." elle tendit alors sa main devant elle, pour que ciàn y glisse la sienne et la serre. sceller leur accord. histoire qu'aucun des deux n'essaie d'enfreindre les conditions posées. et une fois qu'il eut serré sa main, elle se redressa. enfin debout, elle remit bien son sac en conservant son large sourire. "aller. on y va ?"

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cián n'apprécia pas qu'elle le qualifie de jaloux à l'égard de l'ananas, ça ne le faisait pas rire, contrairement à elle. je ne suis pas jaloux, je faisais juste remarquer votre petit rapprochement. et en même temps ce serait dommage de ne pas aller faire des bêtises avec un ami très proche. lui, jaloux de l'ananas, manquait plus que ça. israa devait avoir un problème pour croire ça. c'était plutôt de l'attention que portait sten à son rival qui l'énervait. il pourrait se venger en proposant un défi à la belle jeune fille qui faisait battre le coeur du fruit jaune à feuilles vertes. d'ailleurs en avait-il seulement un ? il regretta ses pensées. ne pas lui demander de sauter d'un toit ? dommage. il aurait bien aimé la taquiner en lui disant que depuis le début c'était son attention mais il ne le fit pas, elle se relevait déjà. il attrapa la main de la belle et se redressa tant bien que mal puis ramassa ses béquilles, rerettant d'avoir dit oui et d'avoir encore cédé aux caprices d'israa. le sol s'éloignait déjà. il se retourna et la suivit. je voudrais bien commencer, mais comme je suis galant je vais te laisser le loisir d'ouvrir le bal. encore dommage. mais si elle ne l'épargnerait au au moins il aura le loisir à son tour de se battre. il eut une idée. attends ! il la rattrapa. elle allait un peu vite. ce serait cool que pour une fois tu n'aies pas ton sac avec toi. sur ses lèvres s'esquissait un sourire.

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israa, elle s'marre. elle s'marre parce qu'elle sait que ciàn n'est pas jaloux. elle sait qu'il ne ressent rien pour elle. elle sait qu'il s'est juste mal exprimé. et elle a simplement saisi la perche qu'il lui avait tendu en prononçant ces quelques mots. c'était tentant. trop tentant. "on aurait dit que c'était le cas pourtant. et ouais, on est proches. mais c'est tout." ouais, elle n'allait pas dire clairement que anas lui plaisait au moins un minimum. qu'elle l'appréciait un peu plus qu'elle ne le laissait paraître. elle n'aimait pas parler de tout ça en fait. elle n'a jamais été à l'aise avec tout ça. c'est tellement plus simple de ne rien dire. de laisser les choses suivre leur cours. "et j'vais m'amuser avec toi. c'est mieux." israa, elle savait très bien que ciàn et anas, ils ne s'entendaient pas spécialement. comme elle et sten en fait. relations conflictuelles des deux côtés. elle savait aussi que ciàn n'appréciait pas anas parce qu'il était un peu trop proche de sten. tout comme elle n'appréciait pas sten parce qu'elle la trouait trop proche de anas. d'la jalousie. rien de plus. pourtant, elle ne dirait rien. jamais. surtout pas à anas. il prendrait un malin plaisir à en jouer. elle en était persuadée.
israa aida alors ciàn à se relever, saisissant sa main, le tirant vers elle. une fois chose faite, elle commença à marcher. simplement pour se rapprocher d'une table située un peu plus loin. au milieu du jardin. elle donnait une vue d'ensemble. alors peu importe où le défi devrait être réalisé, ils verraient tout d'ici. elle se tourna vers le jeune homme en l'entendant discuter de sa galanterie. "donc, j'te lance le premier défi ?" elle sourit en coin, réfléchissant déjà à ce qu'elle pourrait bien lui lancer comme défi. un truc compliqué, mais pas trop. un truc fun mais qu'il ne refuserait pas. elle le laissa la rattraper, lui tendant alors son sac. "si tu veux. mais tu fouilles pas dedans. et fais attention, il est lourd." elle prononça ceci en venant simplement s'appuyer contre le bord de la table en bois.

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elle est cassante, israa, elle casse tout en plus, et elle a toujours le dernier mot. israa c'est une tempête, un ouragan qu'on comprend pas quand elle vous fait remarquer que vous venez de dire un truc qui va pas. israa elle aime anas, ça se voit y a pas besoin de traduire. et puis au pire, on s'en fiche de ça, elle aime qui elle veut israa. cián il la trouve bien impétueuse. petite fille capricieuse. mais il l'aime bien, alors il attrapé son sac sans le faire tomber. c'est pas un sac c'est une enclume son truc. en vrai, le petit gars, il a peur. il craint un peu les idées folles de la jeune fille. à chaque fois qu'ils jouent à son jeu y a toujours un truc, un problème qui a lieu et des solutions à tester. c'est un peu de l'alchimie leurs expériences. bon, allez, déballe ton truc là, qu'on en finisse. il sourit et la suit un peu encore. j'ai déjà des crampes. il regarde israa et trouve que dans la lumière du soleil si on peut l'appeler comme ca, elle a quand même beaucoup de charmes. pas étonnant qu'elle plaît à anas. et inversement. dis moi israa... tu crois que t'as des papillons dans le ventre toi aussi ?