big brother is watchig you. (leni)

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la nuit venait de tomber. le soleil avait laissé place à l'obscurité. c'est à ce moment là que scar commença réellement son boulot. aller faire un tour vers les chambres pour voir qui avait découché. il ouvrit quelques portes, jetant juste un bref coup d’œil pour s'assurer que la personne était là. il eut quelques surprises. une principalement. en ouvrant une porte, il s'est simplement marrer. deux dans une chambre. deux dans un lit. il s'est marré tellement fort qu'il a coupé court à l'échange buccal qu'ils avaient. "allez. sors de là toi. c'pas ta chambre." il laissa l'intrus se faufiler jusque sa chambre, sans rien ajouter. il referma la porte et continua son tour. et la dernière porte qu'il ouvrit fut celle de leni. vide. totalement vide. elle n'avait même pas fais l'effort de simuler sa présence. alors qu'elle savait très bien que oscar lui serait tombé dessus.
il alla alors dans le jardin, s'installant à l'entrée. les bras croisés contre son torse. les jambes tendues devant lui. il guetta alors les alentours jusqu'à apercevoir une silhouette s'approcher. leni. et oscar regarda l'heure sur son téléphone. deux heures du matin. il soupira donc. il resta assis jusqu'à ce qu'elle pose son regard sur lui. "tu te décides à rentrer avant le lever du soleil ? c'est cool." il se leva alors, lui faisant face. "magnes ton cul. j'ai autre chose à faire que t'attendre." il avait passé des heures à l'attendre. simplement parce qu'il le faisait tout le temps. il veillait sur elle. parce qu'elle ne faisait que des conneries. parce qu'il la considérait comme la p'tite sœur qu'il n'a jamais eu. d'un côté, c'était sûrement mieux qu'il n'ai jamais eu de sœur. elle aurait grandi avec la folle. la vieille l'aurai entraîné dans son business. elle aurait terminé comme fille de joie.

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tu foutais un pas devant l'autre en titubant. t'avais laisser d'la weed sous ton oreiller. t'avais quitter la soirée avec pour projet de revenir dans la demi heure, munie dun gros pochon de beuhair à fumer toute la nuit sous les étoiles, accompagnée par deux gus avec qui le courant était bien passé dès le premier ectasy. t'as chaud t'as froid, tu galères à contrôler tes jambes, t'as envie de courir et de gueuler, de tourner sur toi même jusqu'à vomir sur tes nike air. mais les murs du foyer ont des oreilles à cette heure ci. entre les respirations profondes des endormis, les tergiversations des rêveurs, et les pleurs des attristés, il y avait le bruit de tes pas sur le bitume. tu scotches sur tes baskets. dans ta tête ça fait boom boom boom à un rythme effréné. t'as les yeux qui brillent et la mâchoire qui sert. qu'une seule envie : retourner dans la chaleur de la foule. la fraicheur de la nuit te brulait la peau. un corps dans la nuit, sursaut, panique. tu souffles entre tes dents crispés. « putain.. » puis te reconnais la voix de scar. il se lève, te bloque le passage. t'es grave dans la merde. tu mords ta langue et l'intérieur de tes joues, priant pour qu'il te voit pas ta gueule de fonsdé. merci nuit, merci pénombre. « t'es pas off aujourd'hui ? » presque sur que ce con était en congé aujourd'hui. les presque sûr ne suffisent pas leni, tu t'es tiré une balle dans le pied. tu calcules des stratégies foireuses, tires des plans sur la comète pour déguerpir. t'étais presque sur que scar allait scouater au moins une heure devant ta porte pour vérifier que tu ressortes pas. un vrai putain de pot de glue ce gars. t'as ton sang qui fait des tours à la vitesse de la lumière. instinctivement, tu sors ton paquet de clope de ta poche arrière. il fallait gagner du temps pour trouver la solution. « cigarette pré-dodo ? dis oui ! » tu sautes d'un pied sur l'autre comme une gamine, impatiente de savourer la cancéreuse en t'asseyant sur l'asphalte froid.

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elle marche pas droit leni. elle titube. elle ne le cache même pas dans un premier temps. parce qu'elle doit pas s'douter que scar est dans l'coin. elle a mal calculé son coup. il est persuadé qu'elle sortait quand il ne bossait pas. alors elle avait du penser qu'il bossait pas ce soir. sauf qu'il l'attendait sagement. pas franchement décidé à bouger d'là. il l'avait attendu pendant des heures. simplement parce qu'il savait qu'elle aurait fini par pointer le bout d'son nez. à un moment ou à un autre. quand elle s'pointe, il soupire scar. parce qu'elle est ivre. et sûrement défoncée aussi. il arrive pas à croiser son regard. il voit quasiment rien de toute manière. il distingue sa silhouette. mais ses yeux, c'trop demandé.
debout, les bras croisés. pas décidé à la laisser filer si facilement. ça serait trop facile surtout. et il roule des yeux en l'entendant lui demander s'il bossait. "si. si. c'est pour ça que j't'attend là. j'avais rien d'autre à faire." il souffle de nouveau. "bien sûr que j'bosse ce soir leni." il baisse les yeux vers le truc qu'elle sort de sa poche. un paquet de clope. du moins c'est ce qu'il suppose. et elle confirme ses pensées en lui proposant une clope. "t'es casse couilles. vraiment. mais ouais. vas-y, donnes." oscar, il finit par reprendre sa place sur la marche à l'entrée du foyer. la clope déjà entre les doigts. "t'étais où ?" il souffle ces quelques mots. presque lassé de lui courir ainsi après. à toujours la surveiller pour l'empêcher de faire des conneries. trop d'conneries.

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tu cherches ton feu dans tes poches. quel mytho t'allais encore devoir inventé. tu commençais à être à cours d'histoire, à force de sauver ta gueule de justesse un soir sur deux. t'avais même hésiter un jour à prétexter la chasse aux fantômes, mais c'était trop putain de bidon pour être un tant soit peu crédible. peut être qu'un de ces quatre tu lui diras la vérité vrai. oh bah écoute scar, je suis aller me perché la gueule bien vénère avec des types qui habitent à deux rues d'ici. viens avec moi la prochaine fois si tu veux. si un jour tu balançais ça, t'étais casi sur qu'oscar, il foutrait un matelas gonflable au pied de ton lit pour vérifier que tu décampes plus jamais d'la vie. remarque, peut être qu'il pourrait venir dans ton lit et puis..y'a tes pensées qui font qu'un tour, tu sens que la drogue de l'amour est toujours dans tes veines. t'essaye tant bien que mal de contrôler tes pulsions animales, t'allumes ta clope et donne le feu à ton ptit ange gardien des familles. « pas loin. » tu le regardes, fier de ta réponse de merde. t'affiche un grand sourire narquois, tu hausses les sourcils en mode hé ouais frère, contente toi de ça. tu tires sur ta cancereuse, tu replis tes jambes en tailleur. « en vrai, je suis aller voir..des illuminations là au quartier à côté. » flottement de deux secondes et demi. tu te marres, parce que c'est tellement bidon que t'y crois pas toi même. tu te mort la lèvre, t'es grave trop perchée pour te contrôler. c'est la décadence totale dans ta petite tête de fatiguée. t'enchaine, vite, avant qu'il ai le temps d'en placer une. « ton personnage préféré dans le roi lion c'est scar ? » hé gamine, tu fais de pire en pire. si c'est pour sortir des conneries pareil, tu pourrais peut être garder le silence. mais t'y crois dur comme fer, tu fais une tête très sérieuse, et plonge tes pupilles dilatées dans ses yeux bruns.