Un père qui bat son fils, ça laisse des traces. Et est-ce qu'on peut encore l'appeler papa? Dix huit ans quitte le lieu familiale - réfugié un peu partout, chez des amis. Depuis qu'il a connu le foyer, il y a presque trois années maintenant, il a enfin une chambre stable rien que pour lui. Mais elle l'énerve tellement, pourquoi il crie toujours sur elle, il sait pas. Le destin, rien à voir, le destin c'est pour ceux qui n'ont rien à croire. Anas croit en la musique, c'est tout. L'amour, la famille, les amis, le travail, le destin, la religion c'est pour les perdus de la société, qui se raccroche à quelque chose, voilà. Les combats illégaux, il les connait depuis ses seize années, il est grand et fort, il gagne un peu d'argent comme ça. Le traffic dans la rue, la vente, c'est bien aussi. Les petits boulots, c'pas son genre. Toute la journée avec la même tâche, c'est ennuyant.
Grande gueule, emmerdeur, bagarreur, il a aussi des vraies qualités de gentil, mais uniquement quand il sait qu'il peut avoir totalement confiance en cette personne - c'est rare, il a du mal à faire confiance. On peut découvrir un personnage totalement sensible qui se cache derrière un masque. Une perle à recoudre.
Il sait qu'il est beau, il sait qu'il plaît, il sait qu'il aurait pu être mannequin. Il prend soin de lui, parce que lui c'est quand même la personne la plus importante. Non il n'est pas égocentrique, juste un peu égoïste.
eloïse, twenty one balais et toutes ses dents vient du pays qui se glisse entre la france et l'allemagne (ouais on existe que sur très peu de cartes). |