| Sujet: BABY DOLL YOU'RE A PORN SOUL Lun 3 Oct - 22:14 | |
|
beautiful scar
nom / weber. généralement, c'est pas ce qu'on sait d'elle, c'est encore moins une fierté. elle préfère oublier qu'elle le porte, parfois, souvent. prénom / luzia. luz, ça sonne mieux, ça sonne lumineux. non pas que ça la représente vraiment, mais elle se plaît à croire qu'elle est un rayon de soleil, une lumière qui traverse la pièce, alors qu'au fond, c'est pas le cas. âge / vingt-deux ans. c'est long, vingt-deux ans. ça passe trop vite, c'est déjà beaucoup trop de vécu à ses yeux. elle voudrait à jamais rester à l'âge insouciant, l'âge jeune et brillant. date de naissance / le trois juin, c'est tout ce qu'elle sait. lieu de naissance / francfort, qu'elle suppose. signe astrologique / gémeaux, caractère insupportable et difficile à suivre. origine(s) / allemandes. enfin, c'est ce qu'elle en déduit. elle en sait pas grand chose, au fond. étude(s)/emploi(s) / si tu lui demandes ça, elle risque de te regarder de haut sans répondre. son rêve, c'était d'être mannequin (ça l'est toujours, au fond). ça s'explique pas, depuis qu'elle est gosse, c'est comme ça. un peu cliché, ouais. elle a passé des tas de castings, des rêves pleins la tête, et elle a été retenue dans l'une des agences, avant que tout parte en vrille. l'agence lui avait promis grand, lui avait dit qu'elle serait la plus belle, la plus demandée. l'agence lui a proposé ce qui, pour elle, était un rêve : aller à paris. paris la belle, paris et ses chaudes lumières. luz avait à peine dix-sept ans. elle a tout quitté pour suivre ce qui semblait être un parcours prometteur, tout tracé. rien de ça. elle logeait dans un hôtel pourri, à ses frais. elle gagnait rien, la gamine, et se voilait la face sur les réelles intentions de l'agence (l'agence, elle dit la même chose à tout le monde, elle embauche sans considérer, ses filles ne sont que jouets). luz a commencé à se prostituer pour payer ses nuits à l'hôtel, elle savait pas combien de temps ça allait durer. "ton moment arrivera", qu'ils lui disaient. elle a commencé à y croire de moins en moins, un an plus tard, la majorité, elle enchaînait les petits boulots, n'hésitait plus à vendre son corps contre quelques billets supplémentaires. à croire qu'elle aimait ça. les années passaient, luz filait de plus en plus du mauvais côté, mauvaises fréquentations, expériences malheureuses, et l'agence a finit par la trouver trop 'dégradée', selon leurs termes. ils ne voulaient plus d'elle. prévisible. luz, du haut de ses vingt-deux ans, était devenue trop exécrable, à rejeter sa misère sur le monde et sur les autres, à les pourrir autant qu'elle en a bavé. depuis qu'elle est revenue en allemagne, elle n'a pas re-bossé. situation civile / e lle est pas comme tout le monde, luz. elle se croit au-dessus de tout ça. elle refuse d'appartenir à qui que ce soit, et elle, elle va pas voir les autres non plus. elle est un peu trop hautaine, faussement sûre d'elle, les seules fois où elle abandonnait son corps le temps de quelques heures de plaisir étaient les fois où elle était payée. pourtant, il y a cette fille, au foyer. cette fille, elle l'intrigue, elle a l'impression que c'est la seule chose qui parvient, entre les cris et les mots durs, à la calmer. paradoxal, mais vrai. situation familiale / sa mère, morte lorsqu'elle était jeune (de ce que son père lui disait). son père, c'est plus compliqué. elle ne l'a jamais réellement compris, lui non plus. il ne parlait pas souvent, buvait assez. il était du genre violent, à encastrer ses poings dans les murs, ou sur les joues rosées de la petite luz, qui ne recherchait qu'à obtenir son attention, tout le temps. elle ne l'a pas revu depuis qu'elle est partie à paris. elle ne sait pas ce qu'il est devenu. lien avec le foyer / luz est revenue en allemagne bien plus fragile qu'elle l'était en partant, il y a de ça cinq ans. lorsque l'agence lui a dit qu'elle ne voulait plus d'elle, elle a pété les plombs. elle a tout envoyé valser, les papiers, l'appartement minable en banlieue qu'elle avait réussi à louer. puis machinalement, comme un retour en arrière, la voilà revenue à son point de départ. elle a eu trop peur de rentrer 'à la maison', luz, alors elle s'est installée au foyer il y a de ça deux semaines. elle sait pas combien de temps elle y restera. peut-être quelques jours, ou quelques mois. le temps qu'elle gagne ce courage qu'elle n'a pas, cette férocité qui l'a quitté. réputation au foyer / mauvais débuts. elle est odieuse, luz. elle ne pense plus qu'à se plaindre, qu'à se comporter en parfaite pourrie gâtée. le pire, c'est que ce n'est pas une façade. c'est devenu ce qu'elle est. elle a toujours eu un côté narcissique, égoïste. il s'est multiplié en quelques années. luz, elle passe du rire aux larmes, ce qu'elle pense n'est jamais défini. elle est indécise, loin d'être fiable, capricieuse, croyant que tout lui est redevable. elle est insupportable. qu'est-ce que tu penses du destin ? / cruel. groupe / trou noir.on pourrait voir à travers son corps tellement il est pâle, presque bleuté par ses veines qui ressortent, gonflées. elle est devenue frêle, peut-être un peu trop. elle n'a pas fait attention. ce n'est pas ça qui compte après tout, le plus maigre, le mieux pour eux. on est le vingt-deux novembre deux mille quinze, il doit être six heures du matin. luzia weber déambule dans la banlieue de paris. une brume fraîche et assez opaque, encore humide de par la pluie de la veille, erre et stagne entre les murs, caresse le bitume et s'étend au loin. luz se perd dans cette fumée épaisse, disparaît presque. il fait froid, bien trop froid pour un corps aussi fébrile, aux os qui jurent, aux organes qui se pourrissent à coups de ténèbres. ses cernes envahissent son visage, ses yeux rouges marquent d'innombrables insomnies, ces nuits rudes au rythme irrégulier et violent. encore ces matinées pour la plupart encore alcoolisées, ces matinées misérables à l'image de celle qui les vit et les respire fort, comme si c'était la dernière. et elle avance pourtant, les poings serrés dans les poches de sa veste devenue trop large avec le temps. ses cheveux relevés en bataille, ses genoux écorchés. elle s'est détruite, luz, physiquement, mentalement. mais elle continue, elle continue de garder en elle ce putain d'espoir, cette lueur qui la rend aveugle sur l'apparence qu'elle rejette, qui la paralyse même parfois, le soir, lorsqu'elle s'envole contre son gré dans de nombreux bras. ce n'est même pas pour elle qu'elle fait ça. c'est pour une vie qu'elle a choisi alors que celle-ci ne l'attendait pas. luzia weber désire la gloire. luzia weber veut son nom en lettres capitales au sein des grands boulevards, sur les façades d'immeubles si grands qu'ils toucheraient le ciel. ce n'est pas ce qu'elle aura, mais elle y croit. ses paupières sont lourdes, ses mouvements sont faibles et peu réactifs, mais luz ne dort jamais, comme si une force extérieure tirait le long de ses cils, la forçant à rester éveillée. 'ouvre les yeux, weber' qu'on penserait. elle ne réalise même pas, préférant ignorer ces appels au secours, ces détresses qui la parcourent. alors luz, elle marche, comme ça. elle sort le soir, au coucher du soleil, de son immeuble délabré de la banlieue parisienne. elle ne sourit plus, luz. ce n'est pas bien grave, qu'elle se dit, ce n'est pas ce qu'ils veulent, un sourire. et la nuit arrivant, elle vagabonde, trimbale sa carcasse de ruelles en ruelles, c'est devenu presque machinal, avec les années. puis elle rentre, au début de l'aube, quand tout encore est endormi, quand seules les âmes aventurières de la nuit osent encore frôler le sol de leur pas qui semblent résonner. ce matin-là du vingt-deux novembre deux mille quinze n'est qu'une vulgaire répétition des matins précédents. il n'est ni spécial, ni unique, seulement copie conforme. et luzia, elle s'est perdue entre les lignes, entre cette routine malsaine. ses gestes ne sont plus que lâches, et ses idées, entremêlées entre elles, mais elle ne s'en rend même pas compte. | j'ai envie d'me pendre j'le fais pr adèle ok jpp, j'te hais 3 comptes, allo ??? |
|
|
| Sujet: Re: BABY DOLL YOU'RE A PORN SOUL Lun 3 Oct - 22:53 | |
| MDRRRR OUAIS J'AI CRAQUE OUAIS ET ALORS, KESKE CA FAIT ??? (JE N'M PAS LES PROTOCOLES, LES IDÉES FIXES ET LES C/C, #shymmavie ) t'es cute mon enfant, j'espère qu'elle te plaira la dernière
MON AMOUR DEL ON S'AIMERA FORT, HÂTE DE T'LÉCHER LA MOULE
en soit, non, mais on l'pense intérieurement tu vois alors que toi tu l'penses pas genre t'es un mauvais
MARIE PTN CA TE DERANGE PAS ARRÊTE ON M'LA FAIT PAS A MOI CLUNNIS 1ERE DU NOM
mkljlkn ,kl,j non mais j'veux pas choquer tu vois, 3 comptes en 2 jours c'est musclé un peu j'ai fait pire tqt, j'suis pas une petite joueuse tu as cru et oh god, elle me chante hsm je bande the start of something new ok
j'aime bien le "t'es bonne" comme ça cru sec sans sauce, de type sandwich au pâté mais j'aime bien tqt ça fait zizir |
|